Furniture is my business… And business is good !

Actualités - 05 févr. 2016

Furniture is my business… And business is good ! 

Parodiant le premier album d’un groupe californien qui a fait grand bruit dans les festives années 1980, voilà résumé le bilan du marché du meuble que vient de révéler l’Ipéa, notant  un mouvement de bon augure pour les agenceurs, les architectes d’intérieurs et les cuisinistes.

 

2015 a en effet été l’année de la reprise pour le marché du meuble après trois exercices de recul consécutifs (-3,0% en 2012, -2,9% en 2013 et -1,5% en 2014). Ses ventes ont progressé de 2,4% sur l’ensemble de l’exercice pour atteindre les 9,34 milliards d’euros TTC. Le marché reste cependant encore loin de son pic d’activité de 2011 à 9,84 milliards d’euros TTC.

 

Même si ce résultat est encourageant, le chemin sera encore long pour que le marché renoue avec ce niveau de performances. En effet, si la croissance enregistrée sur le dernier exercice permet au marché de progresser de 220 millions d’euros en valeur, cette progression est encore loin de compenser les plus de 700 millions d’euros perdus sur la période 2012-2014. A surface constante, on peut estimer l’évolution du marché à +1,0% en 2015.

 

En 2014, seuls les mois de soldes avaient été générateurs de croissance sur un marché du meuble encore touché par la crise. En 2015, la situation est différente et la croissance se sera montrée plus soutenue tout au long de l’année. C’est néanmoins à partir du mois de juin que la reprise se fait réellement sentir sur le marché, malgré un tassement des ventes en juillet.

 

Les effets de la reprise sont visibles au niveau des segments de produits et la literie n’est plus le seul segment du meuble en croissance comme ce fut le cas de 2012 à 2014. Elle demeure néanmoins l’un des principaux moteurs du marché avec la cuisine et les canapés, fauteuils et banquettes.

 

Après trois exercices difficiles, les ventes de cuisines ont progressé en valeur de 3,8%. Le marché continue de bénéficier de l'engouement des Français pour cette pièce et son potentiel de développement demeure important. Si en 2014 le segment avait pâti des contre-performances de la grande distribution, les ventes se sont redressées sur ce circuit en 2015 pour renouer avec de belles progressions sur le second semestre. Bons scores également des spécialistes (+4,8%) tout au long de l’année qui montrent l’efficacité des enseignes nationales pour doper le marché et inciter le consommateur au renouvellement. Toujours selon l’Ipéa, les Français gardent bien trop longtemps en France (23 ans en moyenne contre 15 ans en Europe).

 

En revanche, les choses ne s’améliorent pas pour les meubles de salle de bains dont les ventes ont reculé à nouveau en 2015 (- 4,2% en valeur). Les investissements des consommateurs se portent avant tout sur les pièces à vivre comme le salon, la cuisine voire la chambre avec la literie et le dressing. Un mouvement de bon augure pour les agenceurs, les architectes d’intérieurs et les cuisinistes.     

  

Le marché du contract via l’agencement  

Le même bilan fait aussi le focus suivant sur le marché du contract. La profession de l’aménagement des espaces entrant dans cette filière se définit par des collaborations entre concepteurs créateurs d’espaces privés commerciaux et/ou publics (hôtels, restaurants, lieux de loisirs, boutiques, espaces de prestiges,…) et des entreprises de l’Ameublement français (mobilier, agencement, literie, et entreprises d’aménagements et décoration) pour des clients responsables de ces établissements.

Les industriels et ateliers destinés à l’aménagement des espaces « Contract » représentent :

- environ 1 milliard d’euros de production ;

- 100 entreprises qui produisent le mobilier et l’agencement pour les espaces « Contract » sur le marché français et international, dont une trentaine sont sur ce secteur en tant qu’activité majoritaire ou avec un département dédié.

- le marché de l’agencement à la production à destination domestique ou professionnelle) est estimé à 2,6 milliards d’euros.   

La diversité des savoir-faire et des tailles d’entreprises est un atout conforme à la diversité des espaces (ateliers de haute facture, industriels avec une collection dédiée, agenceurs sur mesure, réseaux de métiers complémentaires…).

 

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