L'architecture comme un jeu…

Actualités - 16 juin 2017

Ce jeu vidéo, basé sur une stratégie et des réflexes d’encastrement de briques de diverses formes, est devenu culte dès son lancement au milieu des années 1980. Un statut qu’il a gardé, voire amplifié avec la nostalgie d’une époque où, dans les écrans, le ludique primait sur l’esthétique, certes de plus en plus bluffante de perfection.

 

Ceux qui assènent que les jeux vidéo, loin de produire faire des ados attardés  et addicts (que l’on pourrait résumer en 3A) ont une influence sur divers domaines de société, auront de l’eau à leur numérique moulin grâce à Hassef Rafiei. Cet architecte malaisien a en effet pris le parti audacieux de réinventer le principe des logements capsules. Surtout développé sous forme d’hôtel au Japon, pays du soleil levant et du manque de place en zone urbaine, ce concept permet d’optimiser au maximum les volumes de vie en alignant et empilant des cabines-li en plastique ou fibre de verre de deux mètres de long, un de large et un mètre vingt-cinq de hauteur.

 

L’architecte asiatique a ainsi pensé une structure d’immeuble conçue comme une immense grille remplie de logements en forme de modules géométriques imprimés en 3D et donc entièrement personnalisables dans leurs successifs espaces dédiés à la cuisine, la salle de bains et le lit. L’emplacement est au choix du propriétaire qui peut réserver un, deux ou trois étages selon la taille de sa famille.

 

Ingénieux dans sa tour, le système d’habitat de Hassef Rafiei l’est encore plus en permettant de changer d’adresse sans changer de logement ! En effet, en cas de déménagement, la capsule-logement pourra être retirée et installée dans un autre immeuble-grille. Elle pourra aussi être stockée dans des entrepôts, pour être de nouveau occupée dans son jus de déco, au retour d’un long séjour à l’étranger.

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