Les années 20, décennie de l'agencement sur mesure

Actualités - 01 avril 2016

Les années 20, décennie de l’agencement sur mesure

Il ne s’agit pas de prospective pour évoquer les évolutions à venir dans quelques années, mais de raviver trois avancées majeures, audacieuses et fécondes qui se sont produites il y a presque un siècle.

Les Intérieurs de Rietfield (1924) :

Pensés et réalisés par le designer et architecte néerlandais Gerrit Ritvield (1888-1964), ils concrétisent les liens entre la forme des meubles et l’espace où ils sont amenés à être installés. L’intersection des plans, l’utilisation des lignes et de la couleur tendent à conférer une image d’unité et de dynamisme, avec des résultats alors inédits.

Les casiers standards de Le Corbusier (1925) :

Ces modèles portent mal leur nom. En effet, conçus pour le pavillon de la revue L’esprit nouveau, nom aussi d’un courant nouveau, le célèbre et visionnaire designer et architecte suisse (naturalisé français en 1930), à qui l’on doit notamment la fameuse Cité radieuse à Marseille, ces éléments de rangements peuvent se combiner pour s’adapter aux volumes de la pièce à aménager.

La cuisine de Francfort (1926) :

Comme le rappelait Monique Eleb, professeur d’architecture et sociologue de l’habitat dans Culture Cuisine (à lire en cliquant ici), lors de cette décennie de bouillonnement artistique, les cuisines sont devenues de plus en plus belles et leur fonctionnalité a progressé, avec des placards spécialisés et dotés d’aménagements spécifiques. L’espace cuisine et la place accordée à cette pièce dans l’habitat ont considérablement évolué. Là remontent les origines du concept de cuisine intégré, démocratisé en France dans les années 1980.