Acteur majeur de l’aménagement d’espaces, The Great Hospitality propose la fourniture, l’équipement et l’installation « de tout ce qui meuble, anime et donne vie » aux hôtels, restaurants, villas de particuliers, résidences de tourisme, bureaux, etc. Thomas Garmier, le président fondateur, explique que le rôle assumé de chef d’orchestre de projet d’aménagement conduit à faire converger les intérêts parfois divergents des différents intervenants d’un chantier. Et, nouvelle donne oblige, à « être agile dans l’aménagement et rigoureux dans le choix des équipements, pour rendre les espaces modulaires, fluides et multifonctionnel dans les hôtels. »
Archi-Cultures : Pouvez-vous présenter The Great Hospitality ?
Thomas Garmier : « Hôtels, restaurants, résidences de tourisme ou étudiantes, bureaux, espaces de coworking ou de coliving : en France et partout dans le monde, The Great Hospitality est un acteur majeur de l’aménagement d’espaces, pour tous les projets qui partagent une même ambition : accueillir leurs clients avec passion, professionnalisme, talent… et hospitalité ! Notre rôle est celui de chef d’orchestre d’un projet d’aménagement, qui assure la vision d’ensemble d’un projet et fait converger les intérêts parfois divergents des différents intervenants d’un chantier : investisseur, architecte, designer, maître d’œuvre, exploitant, etc. Nous vendons à nos clients notre expérience, nos conseils et nos savoir-faire dans un métier complexe, à la croisée de l’ensemble des intervenants d’un chantier. Et nous leur apportons l’assurance que leur projet sera livré dans les temps, fidèle à leur ambition initiale, selon les plus hauts critères de qualité et de sérénité.
Archi-Cultures : Concrètement, quel est votre métier et comment l’organisez-vous ?
Thomas Garmier : Nous sommes des consultants. Ce que nous vendons, c’est notre expérience en aménagement, nos conseils en structuration et direction de projet, notre réseau de fournisseurs et notre savoir-faire en logistique. Et nous y ajoutons notre réactivité comme notre bonne humeur ! Nous organisons, estimons, identifions, achetons, planifions, livrons et coordonnons l’installation de tous les équipements : ouvrages d’agencement, mobilier, luminaires, literie, vaisselle, objets de décoration…
Archi-Cultures : L’aménagement de l’habitat, individuel ou collectif, est un domaine où la distinction et la personnalisation ont une importance cruciale. Comment vos clients considèrent-ils l’effet de vos interventions ?
Thomas Garmier : Nous cherchons toujours à apporter de la valeur ajoutée aux lieux que nous investissons et celle-ci prend des formes diverses. C’est pourquoi certains de nos clients estiment que nous leur apportons du confort, d’autres, que nous sommes leur vrai luxe, d’autres encore, pragmatiques, que nous assurons la maîtrise de leur budget, et même la réduction de leurs coûts d’aménagement. Tous disent que nous les rassurons par la sécurité que nous apportons. Tous mesurent le temps que nous leur faisons gagner, mais aussi la précision, la justesse et l’efficacité de notre prestation. Tous constatent que nous rendons possible leur intention de départ, dans le strict respect de leur cahier des charges, de leur planning et de leur budget.
Archi-Cultures : Quelles sont les tendances actuelles de l’aménagement des hôtels en termes de configuration des espaces, fonctionnalité et esthétique ?
Thomas Garmier : Les hôtels ne sont plus des “chambres sous un toit”. Ils sont des lieux de vies, intégrés dans un quartier, une ville. Serge Trigano avec Mama Shelter est l’un des premiers à l’avoir compris. Mama, c’est un restaurant, un bar, un lieu de vie et en plus, un lieu où l’on dort. Cette démarche hybride ouvre également les portes aux utilisateurs qui ne séjournent pas à l’hôtel. Dans la conception des lieux, cela se traduit en décloisonnant, en fluidifiant, en rendant les espaces modulaires. Prenez la salle de petit déjeuner par exemple. Tant de mètre carrés, pour une utilisation hyper réduite, c’est une aberration ! Le rez-de-chaussée est désormais un lieu ouvert, qui vit du soir au matin. Pour l’hôtelier, c’est une façon intelligente de rentabiliser l’exploitation de ses surfaces, et pour les clients, c’est une vraie plus-value sur le séjour. Chacun a ainsi la possibilité de consommer l’espace comme il le souhaite. Cette approche oblige à être agile dans l’aménagement, et rigoureux dans le choix des équipements. On doit permettre tous ces scénarios, toutes ces configurations. Il faut pouvoir refermer des espaces, par exemple si on veut donner un cours de fitness après le petit déjeuner, ranger les tables et les chaises facilement. Ainsi le mobilier est choisi pour offrir plusieurs usages. »
Propos recueillis par Jérôme Alberola
Visuels :
En haut à droite : Hôtel Okko à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques)
Ci-dessus : Hôtel Lily of The Valley à La Croix-Valmer (Var) / Architecture intérieure signée Philippe Starck / Crédit photos : ©NovemberStudios
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