Lorsque le luxe et la technologie décloisonnent l'habitat

Actualités - 27 mai 2016

Lorsque le luxe

et la technologie

décloisonnent l’habitat

Marques d’appareils de froid et de cuisson, Sub Zero et Wolf s’adressent à des cuisinistes, mais aussi à des agenceurs et à des constructeurs immobiliers triés sur le volet, équipant même les salles de bains et bureaux. 

 

Culture Agencement : Sub Zero et Wolf ont fait le choix d’un positionnement élitiste de leurs gammes de produits. Comment se traduit-il en termes de distribution dans la filière cuisine ? 

Charlotte Bosetti (directrice générale France, Suisse Romande et Luxembourg) : « Nous confions la distribution des gammes de nos deux marques  exclusivement à des cuisinistes sélectionnés selon des critères précis définissant leur caractère haut de gamme, et qui exposent nos produits dans leur magasin. Nous en comptons actuellement une centaine répartie sur l’ensemble du territoire français. La plupart d’entre eux distribuent des marques de cuisines haut de gamme et réputées telles que Boffi, Bulthaup, Poggenpohl, etc… Mais nous travaillons aussi avec des fabricants qui, dans un esprit artisanal, conçoivent des cuisines atypiques et sur mesure, comme le font les Ateliers de Saint-Paul ou Xavie’z. S’ils s’inscrivent dans un style résolument contemporain, voire professionnel pour certains d’entre eux avec la gamme inox renommée de Sub Zero, tous nos modèles de cuisson ou de froid sont habillables pour s’intégrer parfaitement dans les divers univers de cuisine. Boffi a ainsi doté nos appareils de façades en Corian ou en pierre, alors que L’Atelier de Saint-Paul les a revêtus de placage en marqueterie. Dans les deux cas, l’équipement ménager se fondait parfaitement dans son environnement. Tous nos clients partenaires suivent régulièrement nos formations qui leur confèrent les compétences techniques et marketing leur permettant de délivrer le discours commercial le plus apte à justifier les prix de nos produits. Ceux-ci s’étalent en effet entre 6 000 et 24 000 euros ht pour les gammes de froid Sub Zero, et de 1 800 € pour un domino à 20 000 € pour un grand fourneau Wolf.

 

Culture Agencement : Ce positionnement vous permet-il de sortir du cadre de la filière cuisine et de vous adresser aussi à d’autres professions de l’habitat ?

Charlotte Bosetti : Tout à fait, nous travaillons régulièrement avec des agenceurs de l’habitat, ébénistes ou menuisiers, œuvrant pour des résidences haut de gamme dans la région PACA, ou pour des chalets de même standing dans les stations de ski prestigieuses de France ou de Suisse. Nous ne vendons pas directement aux architectes d’intérieur, mais nous les renseignons souvent parce qu’ils sont des prescripteurs importants auprès des particuliers, mais aussi de cuisinistes haut de gamme ou d’agenceurs collaborant avec eux. Enfin, nous sommes régulièrement amenés à travailler avec des constructeurs immobilier haut de gamme, cette partie de contract étant traitée différemment en raison des gros volumes qu’elle génère. Cela dit, son importance en France demeure assez faible par rapport à celle constatée aux Etats-Unis, en Angleterre ou dans d’autres pays. Depuis quatre ou cinq ans, voire même depuis la crise de 2008, nous ressentons un développement croissant de l’agencement d’intérieur couvrant l’ensemble de l’habitat et répondant à des demandes de clientèles aisées ou riches. Cette évolution de marché a engendré une nouvelle utilisation de nos gammes de produits, conduisant par exemple à installer des tiroirs réfrigérant sous-plan dans les salles de bains afin de conserver les produits de beauté ou, à l’inverse, de tiroir chauffant afin de garder les serviettes de bain et peignoir à des températures plus élevées. De même, nos appareils investissent plus qu’auparavant les bureaux des hommes d’affaires ou de certains habitats domestiques de grand standing ».

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