Une expo déjantée
de meubles (et) d’art
De juin à octobre, au domaine départemental de Chamarande dans l’Essonne, une exposition présentera les meubles, tapis et objets de décoration de Robert Combas, artiste français connu pour son anticonformiste déjanté.
Sous le titre (et lien ici) Des meubles uniques, comme un art à part entière, nous avions consacré en mars 2016, un article à Xaxier Lebecq, tatoueur, gérant d’une galerie d’art et concepteur de meubles originaux. Une prochaine exposition offre une nouvelle occasion de célébrer l’union de l’art et du mobilier.
Devant se tenir du 1er juin au 1er octobre, au domaine départemental de Chamarande dans l’Essonne, elle présente les créations de Robert Combas, artiste né en 1957 à Lyon et qui, depuis près de 40 ans, s’est affirmé comme l’un des créateurs français les plus prolifiques et importants sur la scène internationale. Parmi les plus anticonformistes aussi, ses œuvres empruntant des chemins de traverse de l’art contemporain, comme le révèle le caractère « tarabiscoté » de son mobilier, à l'encontre du design protocolaire.
Le domaine de Chamarande sera ainsi occupé par certaines de ses pièces « déjantées », de mobilier peint, encore jamais montrées. Les visiteurs découvriront également ses tapis dont l’esprit des motifs pourra évoquer à la fois Keith Haring et Jean-Michel Basquiat, ses créations plastiques en objets de décoration les plus récentes, des performances et un environnement sonore avec projections d’images monumentales sur le patrimoine du site avec Les Sans Pattes, duo que Robert Combas compose avec l'artiste plasticien Lucas Mancione. Les deux hommes délivrent des ambiances variées et fortes, du free folk à la musique métallique semi-abstraite en passant par des instruments traditionnels que sont la mandole, et le buzuki. « L'utilisation simultanée de plusieurs disciplines artistiques, et la portée poétique qu'elle détient, est vouée à conférer à ce travail une dimension d’art total » annonce les organisateurs de la manifestation. Une démarche rappelant les romantiques allemands et leur concept appliqué de Gesamtkunstwerk, transposé au XXe siècle dans le courant architectural pour lequel l’intégration d’œuvres d’art, la décoration intérieure, le mobilier, la conception des espaces ou des jardins revêtent autant d’importance que le bâtiment lui-même.
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