Archi-Cultures, vous donner le meilleur lustre et plus encore

Actualités - 05 janv. 2021

Pour fêter son premier lustre, Culture Agencement se pare du plus beau. En effet, pour ses cinq ans révolus, notre site d’information fait sa révolution et change de nom pour affirmer ses hautes ambitions dans une nouvelle version bénéficiant des derniers développements de l’Internet. Optimisation du graphisme, des fonctionnalités de navigation et de référencement sur tous supports numériques sont désormais à portée de doigts pour répondre aux exigences consubstantielles de vos nature et métiers.

Depuis l’émergence du virus Covid-19, officiellement dans la ville chinoise de Wuhan le 17 novembre 2019, le délai écoulé - treize mois - nous a paru et nous paraît encore si long, comme si le temps s’était gelé. Il s’est au moins ralenti, et même figé au printemps dernier puis à l’automne dans les usines et magasins français de commerce dits - donc considérés, ce qui pose tout de même question - comme « non essentiels ». Comme si vouloir se cultiver et se distraire en période de déprime sociétale, ou désirer améliorer son habitat lorsqu’on est de surcroît assigné à résidence - « confiné » selon le terme officiel - étaient des ambitions exagérées ou secondaires ou, pire, passables au sens littéral et éphémère de l’adjectif. Dès qu’ils en ont eu la liberté, les Français ont apporté un démenti cinglant aux porte-parole psittacistes de cette idée - idéologie même, selon les plus remontés et victimes de cette sélection jugée arbitraire. Ainsi nos concitoyens se sont-ils rendus massivement dans les magasins de l’équipement du foyer afin de satisfaire leur appétence pour leur habitat, revigorée pour deux principales raisons, pourtant opposées, que nous avions analysées dès le 12 mai dans notre article « Et si les intérieurs ouvraient de nouveaux horizons ? ».

Que dire alors des hôtels et restaurants contraints eux aussi à la fermeture administrative, de jure ou de facto, non seulement au printemps, mais aussi depuis le milieu de l’automne, avec une ouverture prévue sine die (le gouvernement devant rencontrer les syndicats de la filière cet après-midi avant de se prononcer après-demain, soit le 7 janvier).  De jure,  de facto, sine die : autant utiliser des expressions latines pour montrer que les gérants de ces établissements en ont perdu leur latin, alors qu’ils avaient engagé d’importants investissements pour répondre strictement aux nouvelles normes sanitaires. L’agencement des lieux a ainsi été repensé, parfois de manière drastique et au risque de dénaturer l’esprit y régnant jusqu’alors : réduction du nombre des tables et des chaises, installation peu gracieuse et conviviale de plaques en plexiglass, et révision des circuits de circulation à sens uniques dans les lobbies et autres espaces communs. Las : les uns et les autres auront été peu utilisés, les touristes étrangers n’ayant ni les possibilités physiques, ni l’inclination morale, de traverser nos frontières cet été pour loger ou dîner dans les hôtels et restaurants comptant sur l’été pour rattraper un premier semestre atone. Répondant au même réflexe de repli national, les Français ont certes apporté un peu d’espoir dans les régions les plus touristiques, mais la plus belle des saisons ne peut donner que ce qu’elle a, et ne saurait sauver l’année entière. Car lorsque la bise fut revenue, les fermetures sont réapparues, créant un sentiment au mieux d’incompréhension, au pire de trahison chez les professionnels du secteur des CHR. Les conséquences néfastes ont aussi affecté l’amont de la filière. Si nombre d’établissements avaient profité du premier confinement pour réaliser des travaux de rénovation et d’agencement que l’enchainement des rythmes saisonniers de fréquentation empêchait auparavant, ouvrant ainsi des chantiers aux contractants généraux, architectes d’intérieur et agenceurs, le deuxième confinement et les fermetures décrétées par le gouvernement ont conduit à un arrêt d’activité aussi brutal que quasi-général.

Les mains ont cessé de dessiner et d’assembler. Les esprits ont commencé de s’échauffer, de ruminer ou de déprimer. Car gérer un hôtel ou un restaurant est avant tout un credo, une passion qui a dû affronter en 2020 une période de glaciation comme aucune année n’en aura connues depuis longtemps dans les annales de l’histoire économique, sanitaire et même sociétale en raison des décisions gouvernementales décrétées dans la plupart des pays du globe. Certes, et fort heureusement, la situation n’aura pas été aussi dramatique dans ces divers domaines que celles provoquées par la pandémie de grippale de 1918-1919, dite « grippe espagnole », ou par les deux Guerres mondiales en 1914-1918 et 1939-1945, voire que la Grande dépression économique de 1929 à 1939. De fait, la comparaison élyséenne de la pandémie Covid-19 avec un état de guerre (ou une nation « en guerre » plus exactement) a légitimement suscité de vives réactions, pas seulement auprès des anciens combattants, ni des habitants ou observateurs de pays actuellement sous le feu et les débris des obus et missiles, et dans les affres poussiéreuses d’une économie exsangue.

Exigences consubstantielles de votre nature et métiers riches de leur complexité

Il y a deux façons opposées de réagir face à une crise : d’une part celle du repli attentiste et, d’autre part, celle de la contre-offensive pour surmonter les vents contraires et être mieux armé au moment de la reprise qui finit toujours par arriver. Car tout est affaire de cycles, comme le rappellent les ancestraux dictons et proverbes météorologiques nés de l’observation et du bon sens populaires : si « le calme précède la tempête », « après la pluie vient toujours le beau temps ». C’est dans cet esprit volontariste et afin de faire honneur aux acteurs de la filière de l’habitat domestique et réceptif haut de gamme, que le site d’information Culture Agencement a été intégralement repensé pour ouvrir ses portes aujourd’hui sous le nom d’Archi-Cultures. Le nom est significatif de ses hautes ambitions : montrer que votre filière se nourrit d’exigences, consubstantielles de la nature de ses professionnels, et constitutives de ses objectifs : offrir du rêve aux résidents de lieux durables ou éphémères, proposer de beaux voyages intérieurs en laissant l’imagination présider à la conception des habitats puis à la façon d’y vivre. C‘est pour cela que l’agencement et l’architecture d’intérieur sont des métiers riches et épanouissants de leur complexité, puisant dans diverses cultures (du dessin au mobilier, de la sociologie aux matières), se faisant l’expression de multiples perceptions de la beauté, du confort et de l’harmonie. N’est-ce pas ces qualités que nous recherchons avant tout lors des crises ?            

Ainsi avons-nous décidé de faire contre mauvaise fortune bon cœur à l’ouvrage, et, plutôt que ressasser l’incertitude d’un étrange présent, nous tourner avec conviction vers l’avenir en investissant dans les plus récentes technologies de l’Internet. Bienvenue donc dans ce nouveau site, le vôtre qui, outre d’afficher fièrement un graphisme radicalement transformé, met à portée de doigts ses performantes fonctionnalités de navigation sur tous supports numériques. Ce nouvel outil de communication offre aussi à nos partenaires - nous leur devions bien - une puissance de référencement plus efficace et large dans l’universel monde sans limite de l’Internet.

Nous vous souhaitons une excellente année 2021 !   

Jérôme Alberola

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