Doit-on fabriquer des tabourets sur mesure ?
Un accident domestique survenu cet été avec un modèle d’Ikea montre les limites de la standardisation et qu’on ne doit pas s’asseoir sur les avantages du sur mesure personnalisé dans l’habitat.
A la rédaction de Culture Agencement, nous avons beaucoup hésité à relayer cet article. Et de brainstorming orageux en carbonisation de neurones, en passant par des auto-flagellations de repentance, nous avons finalement décidé de relater la mésaventure de ce Norvégien, étayant notre choix par plusieurs raisons : primo, elle a été narrée dans le journal de référence d’une région réputée pour son savoir-faire artisanal en matière de mobilier et d’agencement ; secundo, nous ne pouvions pas laisser sous le voile opaque de la pudeur un article vu plus de 100 000 fois comme l’indique le compteur en haut de la page concernée sur le site Internet ; tertio, si la fonction créé l’organe comme le veut la théorie de l’évolution, on peut aussi penser, à la lecture édifiante de cet article, qu’en matière de mobilier, une mauvaise fonction (ou un usage détourné) entraine le blocage douloureux de l’organe.
Certes, on peut se poser la question de la pertinence pour un magazine d’informations premium sur la décoration et l’agencement d’évoquer une telle affaire, que les plus chastes jugeront triviale, mais que d’autres estimeront délirante au regard du comique de la situation. On rétorquera que, leader mondial de l’ameublement, Ikea est une enseigne connue et fréquentée aussi par nombre d’architectes d’intérieur et que de manière générale, certains faits divers éclairent plus sur la sociologie (de l’habitat, en l'espèce) que des thèses verbeuses d’universitaires. En l’occurrence, il y a là de quoi se poser la question des limites de la standardisation des meubles.
En cliquant sur le visuel ci-dessus, vous apprendrez donc la mésaventure survenue à Claus Jorstad sur son tabouret nommé Marius, qui n’a rien à voir avec le chaleureux personnage provençal de Pagnol mais qui, bien au contraire, a procuré au patient Scandinave un mémorable moment de grande solitude…
Galerie photos
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