Agencement : un label Pro… nant la diversité
Avec le Label Pro A, la Chambre Française de l’Agencement souhaite faire connaître et reconnaître la diversité des métiers de l’agencement et de développer les secteurs d’activité qu’ils couvrent, mais aussi que davantage de secteurs fassent appel aux compétences des agenceurs telles que l’hôtellerie, le tertiaire ou le résidentiel haut-de-gamme. Une ambition partagée par Culture Agencement.
Ce lancement a officiellement eu lieu le 30 janvier dernier lors d’une conférence de presse dirigée par Pierre Haesebrouck, président de la Chambre Française de l’Agencement et Président du Groupe HASAP, que nous avons rencontré récemment pour une interview diffusée le 2 avril.
L’initiative de créer ce label est né d’un constat formulé ainsi : « l’agenceur est un spécialiste de la décoration et de la finition. Possédant une maîtrise globale des divers métiers de l’agencement intérieur, il réalise l’ensemble des travaux nécessaires à l’aménagement de tous types de locaux. Véritable chef d’orchestre, le professionnel de l’agencement réalise un plan d’exécution pour que les différents corps de métier sachent ce qu’ils doivent faire et à quel moment, afin d’intervenir sur les sols, murs et plafonds. »
Reste que selon Pierre Haesebrouck, « le terme agenceur est souvent utilisé aujourd’hui de manière abusive ou en substitut d’autres métiers, notamment par des cuisinistes, des aménageurs de plateau de bureau ou encore des filiales d’entreprises générales, des majors du BTP... avec le Label Pro A, il sera facile d’identifier les vrais professionnels de l’agencement ».
Pour obtenir ce Label, les agenceurs doivent être parrainés par leurs pairs et présenter un dossier devant la Commission de la Chambre Française de l’Agencement. Support explicite de différenciation des autres acteurs du secteur, ce label doit nourrir l’ambition de développer l’image et la notoriété de l’activité des agenceurs, promouvoir le métier et les savoir-faire. Une vidéo d’une minute a été réalisée en tant que teaser, pour démontrer de façon implicite qu’un chantier réalisé en collaboration avec un agenceur professionnel évite tout danger et qu’il est synonyme de maîtrise de projets et qualité des prestations.
L’hôtellerie, le tertiaire ou le résidentiel haut de gamme en ligne de mire
Autre constat dressé : parmi les secteurs d’activité faisant appel au savoir-faire des agenceurs, le commerce représente à lui seul 59 % des demandes totales, suivi par les bureaux (20%). La Chambre Française de l’Agencement souhaite que davantage de secteurs fassent appel aux compétences polyvalentes des agenceurs, tels que l’hôtellerie, le tertiaire ou le résidentiel haut de gamme. Une ambition partagée et nourrie depuis ses débuts par la ligne éditoriale de notre magazine. « Au moment où le bâtiment peut souffrir d’un manque de qualification, les agenceurs ont une carte à jouer ! » conclut le président de ce séculaire syndicat professionnel affilié à la Fédération Française du Bâtiment.
Jérôme Alberola
Galerie photos
Partager cet article
