L’intérêt des Français pour l’habitat à l’étude
Il est toujours aussi prégnant selon les conclusions de la 2ème étude annuelle menée par l’institut Kheolia pour Lapeyre. Salle de bains, chambres et cuisine sont les pièces gagnantes. Les désirs d’esthétique dépassent ceux de confort.
Réalisée en septembre à partir d´un échantillon représentatif des ménages français (1 023 personnes), et pour la deuxième année consécutive, par l´institut d´études Kheolia pour l’enseigne Lapeyre, ce baromètre révèle que les travaux d’amélioration de l’habitat constituent pour nos compatriotes une préoccupation importante, qu’il s’agisse de décloisonner, d’optimiser, de moderniser, d’aménager ou décorer.
Ainsi ont-ils dépensé en moyenne 4456 € cette année pour leurs travaux contre 4300 € en 2015, soit une légère augmentation de 4 %. L’objectif principal est rendre le logement plus beau et plus agréable, dimension esthétique qui dépasse, celle hédoniste du confort, critère classé 2ème. Si les conclusions de l’étude n‘en font pas mention, on peut tout de même remarquer que ces résultats tordent le cou à l’idée répandu à l’envi par les sociologues de l’habitat et autre psychologues selon laquelle les Français auraient le réflexe primal, du moins instinctif, de se réfugier dans leur fort (le « t » final s’imposant cette fois) intérieur lors des périodes anxiogènes, favorisant le fameux cocooning. Si la théorie se valide en cette sinistre époque de chômage de masse, de terrorisme et, plus grave peut-être encore, d’incurie, elle se traduit davantage par le plaisir abstrait des yeux que par celui physique du corps. Des graines semées dans le champ des décorateurs…
L´embellissement a surtout profité aux pièces les plus intimes de la maison, que sont la salle de bains et les chambres. Le 3ème rang obtenu par la cuisine rappelle qu’elle reste un espace de vie essentiel (ce que démontrent aussi les chiffres de vente de cette famille de produits au sein de l’ensemble de l’ameublement) et que la convivialité demeure un critère important.
Enfin, quelques éléments sur la notion idéale ou appliquée de l’habitat modulable pourront intéresser architectes d’intérieur et agenceurs, alors que les menuisiers seront ravis d’apprendre que la porte est considérée pour 69 % des ménages français comme un élément participant au style du logement. Les résultats complets de cette étude sont consultables en cliquant sur l’’image ci-dessus.
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