Ainsi Régis Botta, jeune architecte DPLG, résume-t-il la vocation de ses projets dans l’habitat domestique comme dans les hôtels et restaurants. La domotique et la fonctionnalité y sont de plus en plus présentes. Interview express.
Archi-Cultures : Pouvez-vous présenter en quelques mots votre parcours professionnel ?
Régis Botta : «Je suis architecte DPLG., diplômé de l’école d’architecture de Paris Belleville. J’ai créé mon agence il y a une douzaine d’années, avec pour envie de lier, dans mon travail, l’architecture, interior design et design. Ces domaines de création sont pour moi indissociables et complémentaires. Un espace agréable doit donner une sensation d’évidence et de simplicité. Dans mes projets, le décor c’est l’architecture. Depuis mes débuts, pour atteindre ce but esthétique, j’intègre le maximum de fonctions notamment aux plafonds et aux agencements.
Archi-Cultures : Comment se manifeste la transversalité ou influence réciproque de l’habitat domestique et de l’hôtellerie ? Et, à l’inverse, quelles sont les spécificités de chacun de ces lieux de vie dans votre travail ?
Régis Botta : Dans les projets de résidentiels, j’intègre de plus en plus de domotique, notamment une gestion plus aboutie de la lumière et du son. Cette sophistication des ambiances était auparavant plus courante dans l’hôtellerie.
Archi-Cultures : Quelle sera selon vous l’évolution de l’architecture d’intérieur dans l’hôtellerie au cours des prochaines années ?
Régis Botta : Je pressens l’émergence de résidences hôtelières très haut de gamme, pour des clients fortunés qui souhaitent les services d’un palace mais la tranquillité et le confort d’un home, sweet home.
Archi-Cultures : Enfin, quels sont vos projets en 2023 ?
Régis Botta : Je travaille avec mon équipe actuellement sur plusieurs projets de restaurants à Paris et Lyon. De nombreux projets résidentiels seront également livrés cette année. En parallèle, nous développons le design qui accompagne ces projets. »
Propos recueillis par J.B
Visuels :
Portrait : © Karine Belouaar
Autres visuels : © Luc Boegyl
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