Ome, sweet Ome

Actualités - 11 juil. 2023

Lancées en décembre dernier par deux jeunes femmes rêveuses et audacieuses, la marque de décoration Ome éditions propose des collections co-créées avec des artisans de proximité, réalisées à la main et éditées en petites quantités. Credo et mantra philosophique : « créer de l’émerveillement là où certains ne voient que de l’utile. » Polyvalent, le duo accompagne les particuliers, architectes, décorateurs, hôteliers, restaurateurs, entreprises et commerces dans le développement de leurs projets d’aménagement.

La brune Faustine Dumon-Oppenheim aime Modigliani, le musée de l’Orangerie et peindre la nuit ; la blonde Lise Veyrat-Riesen aime chiner, admire Le Corbusier et dessiner longtemps le même objet. Les deux jeunes femmes sont amies et complices. Rêveuses et audacieuses, elles étaient en quête d’un univers décoratif original et singulier, à la fois coloré et doux, graphique et intemporel. C’est pourquoi elles ont lancé en décembre dernier Ome éditions, à la fois plateforme digitale et marque de décoration, qui propose des collections co-créées avec des artisans de proximité, réalisées à la main et éditées en petites quantités.

Le choix du nom de cette marque a été étudié pour correspondre à sa vocation et aux valeurs des fondatrices, comme le précise Lise Veyrat-Riesen. « Nous voulions un nom court. Le nom Ome rappelle phonétiquement home signifiant la maison en anglais. De manière plus personnelle, Faustine et moi pratiquons beaucoup le yoga. Les pratiques commencent généralement par le chant du mantra Om qui, au-delà de sa signification,  permet de connecter les uns aux autres. Nous aimions l’idée d’une marque et de collections qui permettent des connections entre les gens, dans des intérieurs harmonieux. » 

Ome prône l’artisanat, en remettant en valeur le travail manuel, et les idées appliquées de produire moins pour produire mieux, prendre son temps pour se laisser gagner par l’émotion du geste et de la trace. Faustine Dumon-Oppenheim et Lise Veyrat-Riesen souhaitent ainsi mettre en lumière le travail d’artistes exigeants et minutieux, « qui entretiennent un rapport au temps plus naturel, celui de la création et du bienfaire tout en valorisant et respectant l’imperfection, l’irrégularité du geste, de tout ce qui témoigne du travail manuel de ces créateurs, de leur empreinte sur la matière, et de leur sensibilité. » Et d’ajouter, telle la combinaison d’un credo et d’un mantra philosophique : « Nous poursuivons un rêve, celui de créer de l’émerveillement là où certains ne voient que de l’utile. »

Exégèse avec les deux objets suivants :   

Le guéridon (ci-dessus à droite) : « Nous avons souhaité mettre à l’honneur le bois, à travers un objet intemporel, où l’originalité se joue moins dans les couleurs  que dans ses contrastes : une dualité de formes à la fois cylindrique et cubique, rayées, dans un camaïeux de tons chauds. Les usages du Guéridon sont multiples : en bout de canapé pour y déposer un livre et une tasse de thé, en tabouret avec sa galette en tissu réalisée sur mesure à Paris, disponible dans 3 imprimés, en table de chevet, ou encore en supports variés pour y déposer une lampe, une plante, un tableau, un bouquet, une pile de livres, etc. » Réalisé en édition limitée à 30 exemplaires signés et numérotés, le guéridon est personnalisable à la demande.

La lampe pion : « Entièrement réalisée en marqueterie de bois, cette sculpture lumineuse et son damier nous rappellent le petit pion d’un jeu d’échecs. On apprécie particulièrement son aspect très graphique qui démontre d’un véritable travail d’orfèvre. La composition est en bois de padouk et de sycomore. »

Signe de la polyvalence d’Ome Éditions, le duo et son équipe accompagnent les particuliers, architectes, décorateurs, hôteliers, restaurateurs, entreprises et commerces dans le développement de leurs projets d’aménagement. Les deux cofondatrices nourrissent de nombreux projets assurant l’essor d’Ome éditions, dont un premier pop-up rue du Bac à Paris partagé au mois de juin avec la marque de décoration Tomète. 

Jérôme Alberola

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