Répondre aux besoins nouveaux par le haut

Actualités - 07 avril 2017

Répondre aux besoins nouveaux par le haut 

Leurs clients ont de la suite dans les idées et le désir de distinguer l’ensemble de leur habitat : Magaly et Arnaud Coutin aussi. Dans leur réputé magasin Robert Littoz près d’Annecy, ils nourrissent ces besoins partagés par leur approche d’archis d’intérieur et leur choix de Next125 en cuisine premium. Voici pourquoi.  

 

Culture Agencement : Quel est votre parcours professionnel et pourquoi êtes-vous devenu cuisiniste ?

Arnaud Coutin : « Après avoir été mécanicien auto et moto, j’ai travaillé comme monteur de stand de foires et salons pour Mobalpa. Ce métier me plaisait mais exigeait d’être souvent sur la route et dans diverses villes de France. C’est pourquoi, désireux d’être plus sédentaire en Haute-Savoie dont je suis originaire, je suis devenu poseur de cuisines indépendant, travaillant en sous-traitance pour Mobalpa à nouveau, pendant 5 ans, puis pour différents magasins de cuisine dont celui de Robert Littoz à Argonay, que j’ai racheté en 2011, lorsqu’il a pris sa retraite.

 

Culture Agencement : Quel constat dressez-vous sur l’évolution du métier de cuisiniste au cours des six dernières années, et sur le marché français de la cuisine en général ?

Arnaud Coutin : Je pense que progressivement, mais de manière désormais marquée, le marché se divise en deux, avec d’un côté des fabricants de cuisine occupant plus fortement le segment de l’immobilier neuf, en travaillant en partenariat avec des constructeurs de maisons individuelles et des promoteurs de logements collectifs, et d’un autre côté, les cuisinistes qui se développent sur le marché du renouvellement de cuisines, et de la rénovation de l’aménagement de l‘ensemble de l’habitat. Cette évolution conduit les cuisinistes à davantage accompagner leur démarche commerciale de conseils en décoration et agencement intérieur. En cela se rapprochent-ils des architectes d’intérieur, et cela se vérifie par le fait qu’ils ne s’occupent plus seulement de la cuisine, mais aussi des autres pièces de la maison. Aussi doivent-ils démontrer une plus grande variété de compétences techniques mais aussi esthétiques dans l’aménagement des espaces.   

Magaly Coutin : Cette évolution est motivée par les demandes plus fréquentes émanant des consommateurs qui viennent nous voir avec d’emblée le désir de nous confier la rénovation et l’aménagement de l’ensemble de leur habitat. La cuisine devient ainsi un prétexte pour rentrer dans le magasin avec de la suite dans les idées. De fait, notre spécialité de cuisiniste est un élément d’assurance dans leur volonté de n’avoir qu’un seul interlocuteur pour tous les travaux. A notre charge ensuite de bien coordonner les divers corps de métier. Ce mouvement de fond des réflexes d’investissements consuméristes a eu pour conséquences positives d‘élargir notre panel de clientèle, tout en faisant progresser notre chiffre d’affaires (1,7 millions d’euros en 2016, pour 250 m2 d’exposition et 6 salariés) et notre panier moyen, en justifiant et motivant davantage notre démarche appliquée de monter en gamme.

Arnaud Coutin : Afin de l’inscrire dans la durée et de bien répondre aux attentes des consommateurs, nous avons d’ailleurs pour ambition d’augmenter notre surface d’exposition afin d’y consacrer une place équivalente à l’aménagement et à la décoration de la maison hors cuisine (dressing, mobilier, siège) toujours en segment premium.

 

Culture Agencement : Dans ce contexte, vous avez choisi de référencer la jeune marque premium next125 aux côtés d’autres acteurs allemands. Pourquoi ce choix et quels atouts mettez-vous en avant pour vous distinguer dans un contexte concurrentiel tendu sur votre zone de chalandise huppée autour d’Annecy ?

Arnaud Coutin : Nous regrettons que les fabricants français ne répondent pas aux mêmes critères d’exigences que leurs concurrents allemands, tant dans le domaine de la qualité des produits, encore qu’ils fassent des efforts, que dans celle des services et du rapport qualité/prix moins avantageux pour nous. Nous n’avons a priori rien contre les cuisines françaises et nous revendions d’ailleurs auparavant l’une de ces marques. A l’inverse, la marque next125 a de manière manifeste un petit plus par rapport aux autres offres, y compris allemandes, présentes sur le marché français de la cuisine équipée. Cela se traduit dans ses campagnes de communication originales et ses modèles, dont de nombreux détails sont pensés pour être des vecteurs de différenciation et nous permettre de répondre aux besoins de distinction des consommateurs. Les matériaux employés sont nobles et les couleurs sont remarquables et appréciées de nos clients, y compris dans les tons neutres : ainsi préfèrent-ils le plus souvent les façades grises de next125 à celle proposées par Nolte, par exemple.                 

Magaly Coutin : Après avoir repris le magasin, nous avons constaté que le modèle en verre de next125 que nous avons exposé plaisait beaucoup et se révélait un moteur efficace pour satisfaire notre ambition de monter en gamme. Cela s’est confirmé par la suite lorsque nous avons ajouté deux autres cuisines next125 dans le magasin et qui nous ont permis de répondre favorablement aux budgets du segment premium, autour de 30 000 euros, pouvant même monter jusqu’à 50 000 euros. Enfin, la maison mère en Allemagne est très réactive. Il est arrivé une fois qu’elle décèle un défaut sur une façade relevante, et nous en avons été informés immédiatement, avant même que notre client se manifeste. A sa bonne surprise, nous avons pu procéder rapidement au remplacement, avec une prise en charge intégrale par le fabricant. Positive pour notre image de professionnel consciencieux, cette qualité de service se produit régulièrement dans le secteur automobile, mais c’est à notre connaissance une première dans l’univers de la cuisine !  »

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